Lettres à ses filles
Editeur(s) FARIO
Date de parution :
31/12/2099
Résumé :
Entre 1802 et 1817, Joseph de Maistre, qui vivait déjà en exil, en Italie ou en Suisse, depuis l’annexion de la Savoie par la France, est envoyé en Russie, à Saint Petersbourg, où il sera ambassadeur du roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel Ier. Il a alors laissé derrière lui sa femme, ses deux filles, Adèle et Constance, et son fils Rodolphe. Il n’a jamais vu de ses yeux la plus jeune, née alors que la famille était dispersée dans la fuite. Les lecteurs de Joseph de Maistre, de Baudelaire à Tolstoi, savent qu’un grande part de son travail d’écriture fut vouée à une correspondance magistrale, diplomatique mais surtout philosophique, constituée parfois de véritables essais et dont le charme éclot bien loin de l’austérité dont on a parfois affublé son auteur. Mais au milieu, au cœur devrait-on dire, de cet ensemble colossal surgissent les lettres bouleversantes à ses trois enfants, dont il ne sait pas seulement quand et même si il les reverra. On constatera que l’éducation épistolaire qu’il dispense ou s’astreint à professer, lorsqu’il s’adresse à ses filles, repose sur une idée que l’on dirait révolue : la différence des sexes. Que la nature de cette différence, pour cet amateur de Molière, nous semble désormais lointaine n’en diminue pas la fonction. Les filles ne s’en laissent pas compter et le père semble savoir déjà qu’il n’aura pas le dernier mot. Mais le débat qu’il entretient, parfois avec malice, quant à la place des femmes dans le monde n’est au fond qu’un prétexte. Pour être paternelles, et sans doute lumineusement patriarchales, ces lettres sont, avant tout, de somptueuses et émouvantes lettres d’amour.*« Le plus grand défaut pour une femme, ma chère enfant, c’est d’être un homme. » J. de M.
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13,00 €
Fiche technique
Ean :
9782385730284
Rayon(s) :
Pages :
96
Poids :
1 g
Hauteur :
160
cm
Largeur : 110 cm
Epaisseur : 1 cm
Largeur : 110 cm
Epaisseur : 1 cm