
Hamlet (suivi de Amlettino)
Editeur(s) VANLOO
Date de parution :
23/05/2025
Série(s) :
Collection Théâtre
Résumé :
Dorothée Zumstein semble la seule (ou du moins l’une des très rare) femme traductrice de Shakespeare en français. La seule qui soit éditée s’entend. Notons cela comme une étrange - pour le moins ! - étrangeté.Qu’est-ce que traduire Shakespeare, et tout particulièrement Hamlet ? Dorothée Zumstein dit qu’elle fait, dans cette traduction, l’expérience d’une pensée fraîche comme une peinture, ça n’est pas sec, ça suinte et se cherche, ça hésite, ça trébuche bien souvent avant de reprendre son fil. Traduire alors c’est déplier cette pensée. Prenons la côte de Betagne : plus on utilise une petite unité de mesure, plus on peut aller dans recoins, ses anfractuosités, et plus la distance mesurée est grande. C’est le dépliement. On la replie ensuite pour qu’elle tienne sur la carte du randonneur. Il en va de même pour la pensée d’Hamlet, dépliée par le traducteur, puis repliée pour en retrouver toutes les fulgurances, et les rendre intelligibles au lecteur français.Le pari est réussi. Car ce qui fait poésie dans la pièce c’est bien le travail de la pensée de Hamlet, cette pensée qui avance, et refuse de se conformer ou de se soumettre.Alors voilà, moi qui ne suis pas un grand lecteur de Shakespeare, pour la première fois le monologue d’Hamlet m’est directement intelligible, je suis sa force, ses hésitations et ses doutes, clairement exposés, directement exposés, comme ils l’étaient sans doute pour le spectateur du XVIe siècle qui se précipitait voir ces intrigues de l’esprit et ces combats des armes.suivi de Amlettino par Dorothée Zumstein :« La découverte de Shakespeare – où la barbarie et l’humour cohabitent, où les crimes se déroulent sous nos yeux et non hors-champ ou en coulisse comme dans notre théâtre classique, où les morts sortent de leurs tombeaux pour désigner leurs assassins, et où la parole est souvent don- née à des personnages en proie à l’injustice ou au malentendu – a constitué un choc pour l’adolescente que j’étais. C’est qu’il y a – je crois – et bien au-delà de la question du genre – un rapport profond entre le personnage de Hamlet et l’adolescence, cette période où l’on s’attend vivre dans une longue impatience doublée d’une agitation permanente. Celle-ci fait terriblement écho à l’incapacité d’agir de Hamlet et à sa répugnance à prendre sa place dans le monde tel qu’il est – avec ce que cela implique à ses yeux de lâchetés, de compromission ou de trahison de soi. »
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20.00 €
Fiche technique
Ean :
9791093160900
Rayon(s) :
Pages :
220
Poids :
2 g
Hauteur :
180
cm
Largeur : 130 cm
Epaisseur : 18 cm
Largeur : 130 cm
Epaisseur : 18 cm